LE PRESBYTERE AU XIXe SIECLE
A la mort de M. Jacques Parisot, le presbytère est vendu par ses filles, par contrat passé le 19 avril 1820 devant Maître Maréchal à Dreux. L’acheteur en est Jean-Aimé Hamard, agriculteur à Marville. Cette fois encore, l’achat est réalisé non pour lui mais pour assurer une retraite paisible à son oncle, Thomas-Christophe Hamard, curé de Terminiers. L’achat est fait sous une condition, que le presbytère revienne plus tard à la commune. La donation est faite le 30 mai 1820 à la commune de Marrville-les-Bois et acceptée le 20 juin 1823 par le maire. A partir de ce moment, le presbytère est loué aux curés moyennant un bail.
En novembre 1841, on refait la fenêtre sur la rue, on répare le poulailler, le mur de la mare et les piliers des grandes portes remplacées par des neuves. Le charpentier Jean-Baptiste Chauveau s’en acquitte moyennant la somme de 340 francs. Le maçon Félix Lucas, quant à lui, remet en place 49 mètres de couverture moyennant 200 francs.
En 1890, beaucoup de murs sont réparés : ceux de la cour, celui du côté des fermes, le mur du cimetière, les couvertures des murs, le muret entre jardin et cour, sur 10 mètres de long. Le pignon du presbytère est également refait en colombages et briques sur chant.
Un an après, on construit des lieux d’aisance à droite du presbytère, encadrés par des piliers en brique, avec une porte et une cloison en sapin.
En 1922, le curé Jean-Etienne Crassus demande au maire, Gabriel Gilbert, que la cuisine soit blanchie et que le papier du vestibule soit changé.
Au fur et à mesure, la superficie du terrain s’amenuise. En 1820, elle était de 3750 m2. En 1910, lors du bail signé entre le maire Gabriel Gilbert et le curé Zéphirin Lebray, elle n’est plus que de 2460 m2. Le jardin est alors de 8 ares 80, la pièce de terre attenante à la cour et au jardin est de 15 ares 90. En 1932, sous le mandat de Marc Pedoux, la pièce de terre n’est plus, c’est devenu le terrain municipal.
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